Le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle




Un peu d'histoire



Qui est Saint-Jacques ?



Selon la Bible, Jacques le Majeur était frère de l'apôtre Jean de Zébédée et cousin germain de Jésus. Il fut l'un des premiers apôtres de Jésus. Après la crucifixion de Jésus, il partit évangéliser la péninsule ibérique pendant 4 ans. A son retour à Jérusalem, Saint-Jacques fut décapité sur ordre du roi Hérode Agrippa. Sa dépouille, portée dans une embarcation, vient s'échouer sur les côtes de Galice en Espagne.

Le pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle



La redécouverte miraculeuse d'un tombeau en Galice est l'œuvre de l'ermite Pelagos vers 813. Ce dernier aurait été guidé par une pluie d'étoiles dans le ciel, d'où l'étymologie poétique avancée pour Compostelle : Campus Stellae ou « champ des étoiles ». À la suite de cette révélation mystérieuse et après concertation, l'Église locale déclare qu'il s'agissait du tombeau de l'apôtre Jacques.

Cette découverte déclenche un élan sans pareil en faveur de ces itinéraires, bouleversant en profondeur le Moyen Âge, mettant en relation les populations européennes, accélérant les échanges.


Le pèlerinage de Compostelle est un pèlerinage catholique dont le but est d'atteindre le tombeau attribué à l'apôtre Saint Jacques le Majeur, situé dans la crypte de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice.

Venir à La Source Gilhodes depuis le GR65, chemin de Saint-Jacques de Compostelle



« Tout au long du Moyen Age, Saint-Jacques de Compostelle fut une destination majeure pour d’innombrables pèlerins de toute l’Europe. Pour atteindre l’Espagne, les pèlerins traversaient la France. Quatre voies symboliques, partant de Paris, de Vézelay, du Puy et d’Arles et menant à la traversée des Pyrénées résument les itinéraires innombrables empruntés par les voyageurs. Églises de pèlerinage ou simples sanctuaires, hôpitaux, ponts, croix de chemin jalonnent ces voies et témoignent des aspects spirituels et matériels du pèlerinage. Exercice spirituel et manifestation de la foi, le pèlerinage a aussi touché le monde profane en jouant un rôle décisif dans la naissance et la circulation des idées et des arts. »


Déclaration par l'UNESCO de la Valeur Universelle Exceptionnelle des Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France

La voie du Puy



Godescalc, évêque du Puy-en-Velay, en 951, est le premier pèlerin non espagnol connu pour avoir fait le pèlerinage. À son retour, il encourage ses fidèles à faire eux aussi le pèlerinage de Saint-Jacques.
Au XIIe siècle, le moine poitevin Aimery Picaud écrit un ouvrage, le "Codex Calixtinus", qui met en connexion les "routes" de Toulouse, du Puy, de Vézelay, de Tours, par-delà les Pyrénées et via la Galice.
Quel pèlerin ou quel randonneur n’a pas rêvé de partir sur les chemins vers Saint-Jacques-de-Compostelle pour participer à cette grande aventure humaine, vieille de plus de 1000 ans ? 


La via Podiensis, la "Route du Puy" est la plus célèbre et la plus populaire, car au plus près de la réalité historique. Le premier chemin à voir le jour est celui du Puy, en 1972 à la demande du CNSGR, la future FFRandonnée. Baptisé GR® 65 , il relie les lieux où subsistent des traces du culte consacré à Saint Jacques. D'autres voies sont tracées à l'échelle européenne, suite à la reconnaissance, en 1987, par le Conseil de l'Europe, des chemins jacquaires comme premier itinéraire culturel européen. La route du Puy est aujourd’hui l’itinéraire le plus fréquenté et le mieux équipé en hébergements.


Avant Le Puy en Velay, on peut la débuter à Genève au milieu d’un paysage vallonné de bocages. Le Rhône présente ensuite ses coteaux tapissés de vignobles. Après les collines verdoyantes du bas Dauphiné, le marcheur sur le chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle atteint les contreforts du massif du Pilat. L'arrivée sur Le Puy-en-Velay donne un avant-goût du but final galicien : ici aussi l'une des dernières étapes s'appelle "Montjoie".


Du Puy-en-Velay dans la Haute-Loire, elle rejoint Saint-Jean-Pied-de-Port dans les Pyrénées-Atlantiques, sur environ 740 kilomètres de chemins de grande randonnée.


De la Haute-Loire au Pays Basque, la via Podiensis  vous conduit à travers la granitique Margeride, le plateau de l'Aubrac en Aveyron et ses grandes perspectives, la vallée du Lot au cœur d’une nature verdoyante, le Quercy calcaire. Au-delà de Lauzerte, la terre est riche ; on passe la Garonne peu après Moissac. Les maisons sont de terre et la culture se développe sur des terroirs vallonnés. Le chemin atteint le piémont des Pyrénées par les collines agricoles du pays basque.


Vous y découvrirez un patrimoine d’exception : la cathédrale du Puy, l’abbatiale de Conques, le pont Valentré à Cahors, l’abbaye de Moissac, la collégiale de La Romieu, l’église d’Aire-sur-l’Adour et de nombreuses petites chapelles ou « plus beaux villages de France » qui inspirent sa photogénie et ce sentiment de mettre éternellement ses pas dans les pas…


Nombreux sont les pèlerins qui, après avoir cheminé tout l’itinéraire jusqu’à Compostelle, parfois après avoir parcouru d’autre itinéraires, reviennent savourer une des plus belles parties entre Le Puy et Conques


Carto section Le Puy Conques


La route vers la consécration se poursuit avec le classement au patrimoine mondial de l'Unesco du "Camino francès" côté espagnol en 1993, puis de sept tronçons et de soixante et onze monuments côté français en 1998, dont notamment la cathédrale Notre-Dame au Puy-en-Velay, l'abbatiale Sainte-Foy à Conques ou encore le cloître de Moissac. À ce jour, c'est le seul chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle à y être inscrit.


Sites référents :
Agence française des chemins de Compostelle
Podiensis La Voie du Puy - GR65

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Gilhodes sur l’étape Saint-Chély d’Aubrac – Saint-Côme d’Olt



Si vous faîtes étape à Gilhodes, vous viendrez probablement des village lozériens de Rieutort (34 km), Marchastel (32 km), Nasbinals (29 km), ou aveyronnais d’Aubrac (20 km) ou Saint-Chély d’Aubrac (12 km). Vous repartirez le lendemain le long de la Vallée du Lot, en direction de Saint Côme d’Olt (6 km), Espalion (14 km), Estaing (26 km) puis Golinhac (40 km). Jusqu’à Nasbinals à travers la Lozère, peu d’occasions de vous tromper par temps clair car le chemin est bien balisé et les alternatives peu nombreuses. Faites simplement attention en cas de brouillard, car peu de points de repère s’offrent aux randonneurs.


A Nasbinals, attention car d’autres itinéraires passent ou partent de ce village (chemin de Saint Guilhem le Désert, Tour des Monts d’Aubrac…). Vous traverserez le village avant de commencer à monter en sous-bois vers la droite. Montée en pente douce, très agréable à travers des paysages typiques, en grande partie au milieu des « montagnes d’estives ».  Hiver comme été, soyez vigilants car les balises sont peu nombreuses. L’été, passez à bonne distance des troupeaux, les vaches n’apprécient pas que des inconnus approchent de trop près leur progéniture !



Vous rejoindrez une très large draille (espace entre 2 prés, délimité par des murs en pierre sèche, servant à la transhumance des troupeaux) pour franchir le col, entrer en Aveyron et descendre sur le village d’Aubrac. Au col, si vous en avez le temps et l’envie, un chemin de petite randonnée (PR), balisé en jaune, vous permettra de rejoindre la Croix des Trois Evêques, aux confins des trois départements de l’Aubrac : Cantal au nord, Lozère à l’est, Aveyron au sud et à l’ouest. A partir du col, vous avez 1000 mètres de dénivelée descendante cumulée pour rejoindre Gilhodes.


Au village d’Aubrac, faites une pause très intéressante à la Maison de l’Aubrac. Attention, au niveau de cette dernière, il faut remonter sur la place pour sortir du village par la route de Saint Côme d’Olt, à gauche en haut de la place. Un autre GR descend à gauche après la Maison de l’Aubrac, emprunte quelques mètres la route de Saint Chély avant d’en sortir par la gauche.


Le GR 65 quitte la route quelques centaines de mètres après Aubrac, en descendant sur la gauche. A partir de là, la plupart de la descente est caillouteuse et se transforme en torrent par temps humide : mieux vaut être équipé de bonnes chaussures de montagne pour ne pas se blesser !


Après un passage au pied du rocher de Belvézet et sa tour en ruines, vous arriverez au village de Saint-Chély par le nord-est, passerez par le centre du village et descendrez jusqu’à la rivière que vous franchirez par le pittoresque Pont des Pèlerins. 

Le chemin remonte, croise une route qu’il longe côté gauche, traverse à nouveau la route pour en prendre une plus étroite par le hameau du Recours, puis quitte cette petite route pour cheminer en sous-bois jusqu’aux Cambrassats.


Il rejoint une route et la suit sur 2 km avant de la quitter à droite, sur un tronçon de l’ancienne voie romaine, jusqu’à Lestrade. Là, vous pourrez faire une pause à l’abri de l’ancien four à pain, où Betty, la gérante des gîtes de Lestrade, approvisionne régulièrement en saison des thermos de café et d’eau chaude pour thé et tisanes.


Le chemin se poursuit par une large piste agricole qui descend à travers la châtaigneraie. Environ 3 kilomètres après Lestrade, la piste débouche sur une autre que le GR 65 traverse pour continuer la descente vers Bonauberg et Saint Côme d’Olt. Pour rejoindre Gilhodes, il convient quitter à ce carrefour le GR 65 et de prendre cette nouvelle piste vers la gauche, suivre un balisage jaune peu fréquent sur 2,3 km pour déboucher sur la route, face au portail de La Source Gilhodes.

ADRESSEZ-VOUS À LA SOURCE GILHODES À CASTELNAU-DE-MANDAILLES !

Gilhodes est un hameau de la commune de Castelnau de Mandailles, sur le versant sud du massif de l’Aubrac. Le GR65, chemin vers Saint Jacques de Compostelle par Le Puy en Velay (appelé aussi Via Podiensis), passe dans une vaste châtaigneraie, à l’est, à moins d’un kilomètre à vol d’oiseau, en limite de communes entre Castelnau de Mandailles, Condom d’Aubrac et St Côme d’Olt et entre les communautés de communes Des Causses à l’Aubrac et Terres d’Aveyron


La via Podiensis à cet endroit, relie Saint-Chély d’Aubrac (12 km avant Gilhodes) à Saint-Côme d’Olt (6 km après Gilhodes).




Si vous manquez le carrefour, pas d’inquiétude : vous ne ferez pas plus de distance ! Vous rejoindrez la route en aval de Bonauberg et la remonterez alors sur la gauche pour arriver, via le hameau de Bonauberg, jusqu’à Gilhodes qui se présentera alors sur votre droite. Le lendemain, vous repartirez de La Source Gilhodes par la route, à gauche du portail, puis rejoindrez le GR 65 via Bonauberg, à 1 km à peine. Le GR s’enfonce alors en sous-bois, en contrebas de la route, pour la rejoindre un peu plus loin sur un pont.


Après 3 lacets, le chemin remonte en sous-bois à droite de la route (attention : la balise a été repeinte récemment et est très visible, mais il n’y a pas de pré balisage donc éviter de regarder à gauche sur cette partie !) jusqu’au hameau de La Rozière. Il descend ensuite sur Saint-Côme d’Olt. Faites ici une belle pause pour profiter de ce pittoresque village : tour de ville, portes dans les anciennes fortifications, chapelle des Pénitents, église au clocher tors, ancien palais des Consuls… et marché le dimanche matin. Vous y trouverez également boulangerie, charcuterie, épicerie, primeur et pharmacie.


Vous repartirez de Saint-Côme par le pont médiéval, prendrez immédiatement à droite l’ancienne route d’Espalion, avant de la quitter par un chemin qui monte sur la gauche en sous-bois. Ce dernier offre, après la traversée d’une ancienne mine, quelques beaux points de vue sur la vallée du Lot, avant de redescendre sur Espalion où vous rejoindrez le centre ville par le bord du Lot. Par temps humide, il est préférable de suivre la variante par l’ancienne route jusqu’à Espalion : le chemin devient vite boueux, on s’y enlise et cela vire parfois même à la coulée de boue !


A Espalion, visitez le centre ancien, avec ses rues piétonnes animées, le Pont Vieux, le musée des arts et traditions populaires et du scaphandre ; vous pourrez y déjeuner ou vous ravitailler.


Puis, vous continuerez côté gauche du Lot, vers Estaing et, plus loin, Golinhac.

À découvrir en lien : récit d'itinérance sur le GR® 65, entre Aubrac et Vallée du Lot.

Pour tout complément d’information, contactez La Source Gilhodes à Castelnau-de-Mandailles.

Venir à La Source Gilhodes depuis le GR65, chemin de Saint-Jacques de Compostelle



Depuis Saint-Chély, vous suivrez le GR jusqu'à L'Estrade. Vous poursuivrez sur le GR pendant environ 3,5 km en descente, jusqu'à atteindre une piste forestière que le GR traverse (balisage fluo sur un arbre). Là, vous quitterez le GR en empruntant la piste forestière sur la gauche en suivant un balisage jaune (peu fréquent).





Vous sortirez de la forêt, la piste devenant un chemin des champs. Elle rejoint une route à l'entrée de la propriété, environ 2 km après avoir quitté le GR.

Arrivée à La Source Gilhodes depuis la piste forestière



Vous retrouverez pour repartir ce dernier 1 km en contrebas, par le joli hameau en pierre de Bonauberg.

ADRESSEZ-VOUS À LA SOURCE GILHODES À CASTELNAU-DE-MANDAILLES !



Gilhodes est un hameau de la commune de Castelnau de Mandailles , sur le versant sud du massif de l’Aubrac. Le GR65, chemin vers Saint Jacques de Compostelle par Le Puy en Velay (appelé aussi Via Podiensis), passe dans une vaste châtaigneraie, à l’est, à moins d’un kilomètre à vol d’oiseau, en limite de communes entre Castelnau de Mandailles, Condom d’Aubrac et St Côme d’Olt et entre les communautés de communes Des Causses à l’Aubrac et Terres d’Aveyron.